Une fois cueillie, chaque geste compte. Un choc, même léger, peut créer une blessure invisible. Et là, c’est la pourriture qui s’invite. Donc : manipule-les doucement. Pas de lancer dans le panier, pas d’empilement brutal.
Ensuite, soyez impitoyable au tri. Garde uniquement les pommes sans taches, sans piqûres, sans entailles. Les autres ? À manger rapidement, ou en compote.
Un endroit parfait : ni trop chaud, ni trop sec
Le lieu de stockage des pommes est primordial. Cherchez un espace frais, entre 6 et 12°C, avec une légère humidité. Trop chaud ? Les pommes mûrissent trop vite. Trop sec ? Elles se dessèchent. Trop humide ? Bonjour la moisissure.
Les caves anciennes sont idéales, mais pas indispensables. Un cellier frais, un garage sombre, ou même un placard non chauffé peuvent convenir si la température et l’humidité sont constantes.
Le rangement façon pro : les clayettes
Oublié les cartons empilés pleins à craquer. Le vrai truc, c’est de poser les pommes sur des clayettes — ces étagères en bois ajouré. L’air circule bien, l’humidité ne s’accumule pas, et vous pouvez contrôler les pommes d’un coup d’œil. L’idéal pour repérer une pomme suspecte avant qu’elle ne contamine les autres.
Une surveillance régulière
Prenez l’habitude de vérifier tes pommes toutes les deux semaines. Une pomme devient molle ou sent un peu bizarre ? Sortez-la immédiatement. Elle ne doit pas rester avec les autres.
Vous pouvez aussi les tourner et les espacer un peu de temps en temps. Ça change tout, vraiment.
Les petits plus qui font une grande différence
Voici quelques astuces :
- Ajouté un peu de sciure de bois ou de feuilles sèches sous les clayettes, ça absorbe l’humidité.
- Placé une feuille de carton brut au fond : ça limite les moisissures.
- Rangé les variétés séparément. Toutes les pommes n’ont pas la même durée de conservation.
- Un petit bol d’eau dans une cave trop sèche peut éviter que tes pommes se ratatinent trop vite.
